Hello!
Aujourd’hui, je vais aborder un sujet important au cours de l’expatriation: la recherche de travail. Elle est d’autant plus importante que, désormais, pour obtenir le PVT (ndlr Permis Vacances Travail), une offre d’emploi est nécessaire pour être tiré au sort. Pour voir (ou revoir) les étapes de la demande, c’est par ici.
Alors quelles sont les démarches essentielles pour trouver un emploi au Canada ? Et plus particulièrement (dans notre cas) au Québec et à Montréal ? Parce que NON, le Canada c’est pas la terre promise et tout ne tombe pas comme ça parce qu’ils nous attendent*.
1. Un bon CV au format canadien!
Et oui, parce que le CV canadien n’a rien à voir avec le CV français.
En premier lieu, le CV canadien peut compter plusieurs pages, alors qu’en France, il est préférable de regrouper le tout sur une seule et même page. C’est parti pour bien détailler toutes les expériences professionnelles et les formations, sans retenue.
Ensuite, il doit comporter le nom, le prénom, la ville (avec le code postal), le numéro de téléphone et l’adresse e-mail. En terme d’informations personnelles, c’est tout ce qu’il y a à mettre. Au revoir les photos, l’âge et autres informations « inutiles ». Et oui, parce que c’est considéré comme des marques « discriminatoires » et donc interdites. Au Québec en tout cas.
Comme l’expérience prime beaucoup au Canada, il est conseillé de mettre en avant ses expériences professionnelles avant les formations, les bénévolats et réalisations.
Dans la partie « Expériences professionnelles », il est recommandé de trouver l’équivalence des emplois occupés en France (facilement trouvables sur le site officiel) et de l’indiquer. Cela peut aider les potentiels recruteurs à déterminer les missions effectuées précédemment. A titre personnel, lors de mes premiers échanges avec le recruteur de mon premier emploi à Montréal, il n’avait aucune idée de la catégorie du poste que j’allais occuper. Cela peut donc être aléatoire en fonction des recruteurs. Mais c’est toujours bien de l’indiquer: ça prouve que nous avons fait des recherches sur le marché du travail du pays où nous allons nous installer.
Autre chose qui nous a surpris en arrivant ici : aucun papier, document etc. n’est disponible en format A4 ! Ici, ils utilisent le « format lettre » (disponible sur Word) et c’est pareil pour le CV !
Enfin, il est bon d’avoir toujours des références d’anciens employeurs à portée de main, pas directement sur le CV. Les recruteurs n’hésitent pas à les utiliser pour monter un dossier d’embauche.
Voici comment nous avons construit nos CV (et d’autres différents exemple sur le site de pvtistes) :


2. La lettre de motivation
Deuxièmement, la candidature doit contenir une lettre de motivation. Elle se nomme la « lettre de présentation » ici au Québec et sert à se démarquer du lot de candidat. Il faut bien sur qu’elle soit soignée et intéressante à lire, loin des phrases bateau. Le recruteur prendra avec plus d’attention une candidature avec une lettre soignée plutôt qu’une lettre « type ».
Il faut donc tout donner pour démontrer la motivation envers l’entreprise et le poste. Egalement il est important d’y ajouter ce que les expériences passées ont apporté au candidat pour le poste en question.
Les efforts appliqués aux candidatures sont très souvent récompensés par : un appel pour une entrevue ou un retour même s’il est négatif.
2. Avoir un profil bien à jour sur LinkedIn

En octobre 2019, nous sommes allés au salon sur le PVT qui nous encourageait fortement à utiliser LinkedIn et bien mettre notre profil à jour. Nous avons également regardé et lu de nombreuses vidéos et articles sur le sujet.
Et oui, aujourd’hui 90% du recrutement se fait via ce réseau social. Il est donc important que toutes les missions, diplômes, certifications et recommandations y soient ajoutées.
Il faut que chacun des postes occupés précédemment soit soigneusement décrit en précisant les missions effectuées et les résultats réalisés.
En parallèle de tout ça et si le domaine de l’emploi le justifie, il ne faut pas hésiter à créer son portfolio en ligne.
3. L’importance du réseautage
Ce point va bien entendu avec le point 2 et la présence sur LinkedIn.
Avant notre départ et surtout avec les obligations liées à la pandémie, nous avons dû élargir notre réseau. Ca voulait dire passer plusieurs heures par jour à rechercher des personnes qui pouvaient potentiellement nous aider à trouver du travail dans notre domaine.
Par exemple, pour obtenir un emploi, j’ai posté un message sur mon profil Linkedin qui expliquait la situation dans laquelle nous nous trouvions : lettre d’introduction en main, à la recherche d’un emploi pour activer le PVT avant la date butoire. C’est une femme d’une agence de placement qui m’a contactée, suite à ce message. Elle m’informait qu’elle avait des opportunités mais pas dans mon domaine. Toutefois, elle était disposée à nous transmettre une offre d’emploi et nous faire travailler pour nous permettre d’arriver au Canada.
Après réflexion, nous étions ok avec cette solution pour au moins arriver à Montréal. Nous étions partis dans l’idée de rechercher plus dans nos domaines une fois sur place.
Il est donc très important de ne pas laisser LinkedIn – et son pouvoir – de côté dans la recherche d’un emploi ! C’est très facile de poster un message qui se relaie et qui arrive à l’oreille d’un recruteur qui pourrait potentiellement avoir une piste pour nous.
4. Faire un suivi
Pour finir, le plus important avec tout ça, c’est également de faire un suivi. Le suivi est important : où est ce que j’ai postulé, quand est ce que j’ai postulé, la fiche du poste, le nom d’un contact etc. Et oui, ces informations sont nécessaires et indispensables. Premièrement pour relancer l’employeur, ensuite pour savoir de quoi il faut parler, si telle ou telle boîte nous contacte, et enfin se situer dans les recherches.
De notre côté, nous nous sommes créés un fichier sur Excel qui listait tout. Ca m’a beaucoup aidé lorsque des mois plus tard j’ai reçu une demande d’entrevue suite à ma candidature.
Recherche d’emploi – Retour d’expérience
De notre côté, comme je le disais, nous avons eu la chance d’avoir une offre de la part d’une agence de placement au départ. Arnaud a donc commencé via celle ci. De mon côté, j’avais eu une réponse pour travailler au sein d’un service clients d’une entreprise d’épicerie en ligne. Nous avions donc tous les 2 la chance d’avoir un contrat de travail et pouvoir nous rendre au Canada.
Chacun dans nos 2 emplois avons eu beaucoup de chance et tout se passait très bien et la reconnaissance au Québec depuis que nous avons commencé est formidable : quand tu fais du bon boulot, les managers le souligne et te le font savoir !
Depuis, nous avons chacun changé de travail. Arnaud pour retrouver une qualité de vie meilleure et moi pour être un peu plus dans mon domaine. Tout est très simple ici, pas d’histoire de 3 mois de préavis : 2 semaines seulement quel que soit le poste! Ca rend les choses beaucoup plus faciles pour bouger sans crainte !
J’espère en aider plus d’un dans ses recherches et ne pas baisser les bras 🙂
A tantôt

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