Hello!
Après 14 semaines de préparation intensives, j’ai ENFIN couru mon premier semi-marathon (ou demi-marathon comme ça se dit au Québec) ! C’était vraiment intense comme programme et comme course. Alors je vais poser des mots sur l’expérience. Et il s’agissait du « 21K de Montréal« , le demi-marathon
J’ai couru 2 fois les 20km de Paris, et à chacune des fois ça s’est mal passé. Mal préparée généralement, j’y allais sans avoir vraiment couru beaucoup avant.
Je devais initialement courir mon premier semi-marathon à Paris en 2020. Mais est arrivé ce qui est arrivé et il avait donc été annulé, à J-1 de l’évènement. Nous avions, avec mes copines, couru sur les bords de Marne la distance de 21,097km. Mais c’est un chrono et un GPS « à la montre » et donc non officiel, et pour cause aujourd’hui ma montre indiquait 21,4km. La montre n’est donc jamais fiable à 100 %. C’est donc vraiment chouette d’avoir une référence « pour de bon » !
Alors comment s’est passé cette course ?
La préparation
En septembre / octobre dernier, je m’étais inscrite à un club d’athlétisme de Montréal (j’ai du en parler dans ma rétrospective 2021). J’ai commencé les entrainements sur piste avec le club montréalais « Les vainqueurs ». L’un des coach propose des programmes de préparation de course sur son site : pour demi (semi) et marathon. J’ai donc suivi l’une d’elle, plus ou moins adaptée à mon niveau.
C’est donc sur 14 semaines que j’ai préparé ma course. 4 entrainements par semaine. Environ 25 à 35 kilomètres par semaine. Assez intense, surtout en plein hiver quand nous avons eu des températures négatives et des ressentis glaciaux.
Je ne parlerai pas plus de cette préparation sur le blog, mais en tout cas, je suis ravie d’avoir tenu ces 14 semaines complètes, sans manquer aucun entrainement, aucune séance. Et parfois ce n’est pas l’envie qui me manquait de rester sous le plaid au fond du canapé 😂
J-2 : récupération des dossards et du kit de course
Nous avions RDV à la boutique Courir, en plein coeur de Montréal, sur la rue Saint-Denis, pour aller récupérer notre dossard avec la puce pour le chrono, le t-shirt (chandail) de course et les épingles pour accrocher le dossard. Si en France, j’ai eu l’habitude de récupérer ces dossards sur un « village » de course, ici c’était au plus simple et c’est très bien ! Dans une petite boutique spécialisée en course à pieds, des bénévoles vraiment top et une organisation bien gérée. J’en ai profité d’être dans la boutique pour acheter un gel à prendre pendant la course (que je n’ai finalement pas utilisé, voir ci dessous ahah) !
En une dizaine de minutes, c’était fini.
La course
Nous voici semaine 14 du plan de préparation.
A quelques jours de la course, la météo ne promettait rien d’exceptionnel : pluie et neige semblaient être de la partie.
Finalement, à J-1 : plus de pluie ni de neige mais même… Du soleil de prévu ! Bon niveau température ce n’était pas fou et on a eu le droit à 3-8 degrés mais avec le soleil ça passait bien. EXIT donc le short et le t-shirt mais j’ai gardé mon leggings et mon t-shirt manches longues.
Le départ de la course est prévu, sur le papier, à 9h. RDV avec deux copines au lieu de départ de la course pour 8h : histoire de prendre notre temps pour laisser son sac à la consignes, dernier passage aux toilettes ET s’aligner sur le départ. Sur la ligne de départ, nous retrouvons une 4e personne : un bon petit groupe de soutien.
En France, dans les différentes courses que j’ai pu faire, j’ai eu l’habitude que les départs se fassent par vague selon le temps estimé lors de l’inscription. Ici, c’était différent (mais le nombre de coureurs faisait que ça le soit) : il y avait bien des SAS de départs en fonction du temps mais nous sommes tous partis en même temps, sans vagues distinctes.

9h : top le départ est lancé et on se lance. Jusqu’au premier kilomètre, on reste plus ou moins sur les mêmes allures toutes les 4. Puis Mathilde décide de lâcher et de prendre son rythme à elle. Je suis Marine et Laurane. Marine lâche pour accélérer, de mon côté j’accélère un peu moins mais laisse Laurane derrière moi.
KM2 à KM8
Les kilomètres s’enchainent et se passent relativement bien. J’ai une allure constante et mes jambes répondent bien. Une belle ambiance sur les bords de la route avec des gens qui nous encouragent, des pancartes motivantes etc. Vraiment cool.
Les stands de ravitaillement sont vraiment nombreux et on a le droit à des verres d’eau et/ou d’électrolytes tous les 3 kilomètres environ. Vraiment bien géré : ils sont très nombreux à nous tendres les verres. J’allais en général vers la fin pour éviter la cohue au tout début et continuer de courir en même temps.
KM9-11
Gros stand ravitaillement avec gels. Ça tombe parfaitement les gels proposés sont les mêmes que celui que j’avais pris sur moi mais pour éviter toutes manipulations de mes poches qui peuvent un peu déstabiliser pendant qu’on court (rythme cardiaque, concentration, déséquilibre entre autre quand on est lancé), j’en prends un.
Je l’avale sur environ 1 à 2km parce que la texture est quand même pas agréable et ce n’est vraiment PAS bon ! J’aurais du tester pendant des entrainements : ça donne SOIF et je ne trouve pas d’eau avant 2 kilomètres environ. J’ai donc pris TOUT mon temps pour le consommer intégralement !
KM11-18
Les kilomètres s’enchainent et les allures que je m’étais notées sur ma main sont respectées. Tout se passe vraiment bien. Comme le circuit est en boucle, je recroise à plusieurs reprises les copines. Je garde le sourire tout au long de la course, il parait que ça stimule et que ça fait comprendre au corps que tout va bien. Je continue comme ça.
KM19-20
Les jambes commencent à devenir lourdes, j’ai l’impression de ne plus trop avancer. J’ai l’impression que les faux plats « montants » se suivent alors qu’en réalité ils sont faibles. Hâte de finir ! On se regarde avec une fille au vingtième kilomètre en se disant « c’est bientôt fini on lâche pas ! ». Ces derniers kilomètres je n’avais que ces mots à la bouche « lâche pas ! »
KM21
L’arche d’arrivée est là, à quelques centaines de mètres, je la vois. J’ai envie de sprinter pour terminer, les encouragements de la foule motivent. Je tente une accélération mais mon corps me dit non clairement, donc je garde le rythme que j’avais et let’s go jusqu’à la ligne d’arrivée.
21.1KM
C’est fini je l’ai fait, je n’ai pas (trop) souffert et j’ai bouclé mon premier semi-marathon dans le temps que je m’étais fixé ! 1h54m47s 🤩
Je suis vraiment heureuse du résultat.
Je pars attendre Mathilde sur la ligne d’arrivée : les deux autres filles sont déjà arrivées également !



Conclusion
C’est une belle course de reprise : le parcours est assez plat et roulant (les kilomètres s’enchainent assez bien). Mais le cadre n’est pas fou : 2 fois le tour des îles de Montréal. C’est peu varié mais bon on le sait dès le départ : on ne choisit pas cette course pour son exotisme lol ! Ravie d’avoir porté un dossard à niveau et d’avoir senti cette adrénaline de compétition, d’être portée par la foule et l’ambiance ! Vraiment hâte des prochaines courses…
Note à moi même : arrêter, dès le premier kilomètres, de compter les KM à reculons (plus que 20, plus que 19 etc.) : ultra déprimant à partir du 10e j’ai trouvé 😁
A tantôt

No Comments